Quévillon

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Localisation

Le projet Quévillon est constitué de 2 573 claims individuels couvrant une superficie de 138 101 hectares.

Le projet Quévillon, situé à la limite entre le territoire d’Eeyou Istchee Baie-James et la région administrative de l’Abitibi-Témiscamingue, peut être subdivisé en deux blocs de claims. Le bloc central entoure la ville de Lebel-sur-Quévillon et renferme le gîte Osborne-Bell. Le bloc nord-est, séparé en deux secteurs, se situe à l’est du village de Miquelon. 

L’accès à la propriété Quévillon se fait en empruntant la route pavée 117 vers l’est à partir de Val-d’Or sur environ 30 kilomètres, puis la route pavée 113 vers le nord sur une distance d’environ 125 kilomètres, où se trouve la ville de Lebel-sur-Quévillon. Le projet Quévillon est situé au sein des territoires traditionnels de la Première Nation Anishnabe de Lac Simon et de la Première Nation des Cris de Waswanipi.

Faits saillants

510K oz Au 2.6MT à 6.13 G/T au (présumées) estimation des ressources minérales
1 381 km2 Superficie dans la région de Lebel-sur-Quévillon, couvrant une ceinture de roches vertes
76 373 m Travaux de forage réalisés jusqu’à présent

Géologie

Le projet Quévillon est situé dans la Zone volcanique Nord de la Sous-province de l’Abitibi. La propriété est principalement caractérisée par une vaste séquence de basaltes coussinés, massifs ou bréchiques, où se sont introduits des filons-couches et des dykes mafiques à ultramafiques synvolcaniques et cogénétiques. L’empilement volcanique mafique est épais, effusif et généralement non explosif, ce qui suggère un environnement de plaine basaltique sous-marine. Quelques édifices volcaniques felsiques à intermédiaires sont présents au sein de la séquence mafique.

Le projet Quévillon est associé à la jonction de plusieurs structures majeures, dont les zones de cisaillement Casa Berardi, Laflamme, Rivière Kiask et Cameron, pour la plupart orientés ONO-ESE. La faille Lamarck-Wedding borde au nord le bloc nord-est et traverse le bloc central de claims. Ce couloir de déformation présente une orientation NE-SO inhabituelle pour le secteur, et tronque l’événement de déformation ONO-ESE sous la forme de la faille Cameron.

La région entourant le gîte Osborne-Bell fait partie du Groupe Vanier-Dalet-Poirier et est dominée par des roches volcaniques mafiques et intermédiaires non différenciées de composition basaltique à andésitique. Des volcanites et des volcanoclastites felsiques de composition dacitique à rhyolitique et des interlits de roches sédimentaires variées (argilites, shales graphitiques, formations de fer) ont aussi été documentés. Les roches sont métamorphisées au faciès des schistes verts mais peuvent atteindre le faciès des amphibolites en bordure des plutons intrusifs tardifs.

Minéralisation

Le gîte Osborne-Bell constitue un gîte aurifère de pyrite disséminée au sein d’unité volcaniques et n’est donc pas un gîte d’or filonien archéen typique comme ceux que l’on trouve généralement dans la ceinture de l’Abitibi. Bien que la compréhension du gîte se soit grandement améliorée ces dernières années, l’origine de l’or du gîte Osborne-Bell et ses contrôles géologiques n’ont pas encore été complètement élucidés.

La minéralisation aurifère riche en sulfures du gîte Osborne-Bell s’étend sur une distance latérale de 1,900 mètres; la minéralisation dans la partie est orientée N276°-N290° et montre un pendage abrupt (80°) vers le nord, tandis que la minéralisation à l’extrémité ouest est orientée N310° et fortement inclinée (72°) au nord-est. L’étendue de la minéralisation peut atteindre jusqu’à 430 mètres d’épaisseur et a été suivie jusqu’à une profondeur verticale de 700 mètres sous la surface dans la partie est du gîte.

La minéralisation se compose de sulfures disséminés, de concentrations de sulfures sous forme de lentilles millimétriques à centimétriques, et de filonnets millimétriques et de veinules de sulfures finement grenus. Les sulfures se composent principalement de pyrite, avec un peu de pyrrhotite, chalcopyrite et sphalérite, ainsi que de l’or visible en rares occasions. Les teneurs plus élevées en or sont généralement associées à la présence de 5 à 10 % de sulfures, principalement sous forme de filonnets et de veinules de sulfures avec un peu de chlorite.

La minéralisation est surtout présente dans les unités felsiques synvolcaniques et aux contacts avec les volcanites intermédiaires à mafiques environnantes. Les unités volcaniques intermédiaires à mafiques peuvent aussi être minéralisées jusqu’à plusieurs dizaines de mètres des contacts avec les roches felsiques. La minéralisation aurifère est fortement contrôlée par la schistosité au sein des unités volcaniques. Un essaim de dykes tardi- à post-tectoniques recoupe la séquence synvolcanique. On observe souvent des intervalles à haute teneur en or près du contact entre les roches volcaniques et les dykes. Ces derniers ont probablement joué un rôle dans la remobilisation tardi- à post-tectonique de l’or mais ne sont pas reliés au principal événement minéralisateur à l’origine de l’or.

Au gîte Osborne-Bell, la ressource aurifère est définie à l’intérieur de 9 lentilles minéralisées séparées en trois secteurs (les séries 1 à 3). Les zones ont été définies en tenant compte d’une épaisseur réelle minimale de 2 mètres et d’un seuil de coupure de 3,0 g/t Au.

Estimation des ressources minérales

Ressources présumées : 2,587 Mt à 6.13 g/t Au pour 510 000 oz Au en supposant un prix de 1 300 $ US par once d’or et un seuil de coupure de 3,0 g/t Au

Remarque :

  1. Arrondi au millier près, ce qui pourrait générer de légers écarts.

Remarques à propos de l’estimation des ressources minérales du gîte Osborne-Bell :

  1. La personne qualifiée indépendante aux fins de l’estimation des ressources minérales, tel que défini par le Règlement 43-101, est Pierre-Luc Richard, géo., M. Sc. (InnovExplo Inc.), et la date d’effet de l’estimation est le 2 mars 2018.
  2. Ces ressources minérales ne sont pas des réserves minérales puisque leur viabilité économique n’a pas été démontrée.
  3. Bien que les résultats soient présentés avant dilution et en place, les ressources minérales divulguées sont considérées comme ayant des perspectives raisonnables d’extraction économique.
  4. L’estimation inclut neuf (9) zones minéralisées aurifères définies par des enveloppes individuelles ayant une épaisseur vraie minimale de 2 mètres.
  5. Une teneur de coupure supérieure pour l’or a été appliquée aux données composite et déterminée pour chaque zone. Elle varie de 25 g/t à 55 g/t.
  6. Des valeurs de densité ont été appliquées en fonction des lithologies suivantes (g/cm3) : volcanites = 2,80; dykes tardifs stériles et stock de Beehler = 2,78; unité felsique Zebra = 2,72.
  7. La modélisation des teneurs pour l’estimation des ressources a été effectuée à partir des données de forage en utilisant une méthode d’interpolation par krigeage ordinaire sur un bloc modèle avec des blocs de 2,5 m x 2,5 m x 2,5 m.
  8. L’estimation des ressources souterraines est présentée selon un seuil de coupure de 3,00 g/t Au. Le seuil de coupure est calculé en utilisant les hypothèses suivantes : coût d’extraction minière = 80 $ CA; coût de traitement = 40 $ CA; charges G&A = 10 $ CA. Pour calculer les seuils de coupure, les paramètres suivants ont été utilisés : prix de l’or de 1 300 $ US/oz et taux de change USD : CAD = 1,29, inspiré du taux moyen sur 1 an. Les seuils de coupure devront être réévalués en fonction des conditions du marché qui prévaudront dans l’avenir (prix des métaux, taux de change, coût d’extraction minière, etc.).
  9. Les ressources minérales présentées ci-dessus sont classées dans la catégorie des ressources présumées. La catégorie présumée n’est définie que dans les secteurs où l’espacement entre les forages est de moins de 100 mètres et où la géologie et les teneurs montrent une continuité suffisante.
  10. Les ressources ont été estimées à l’aide du logiciel GEMS 6.8 de Geovia. L’estimation est basée sur les résultats de 931 trous de forage au diamant en surface. Une épaisseur réelle d’au moins 2,0 mètres a été appliquée, en utilisant la teneur du matériel adjacent lorsqu’un résultat d’analyse était disponible, ou une valeur de zéro lorsque le matériel n’avait pas été analysé.
  11. Les calculs ont été faits en unités métriques (mètres, tonnes et g/t). Les contenus en métaux sont présentés en onces troy (tonne métrique x teneur / 31,10348).
  12. Les nombres de tonnes métriques ont été arrondis au millier près. Tout écart dans les totaux s’explique par le fait que les nombres ont été arrondis, conformément aux recommandations du Règlement 43-101.
  13. La quantité et la teneur des ressources présumées présentées dans le cadre de cette estimation de ressources minérales sont de nature incertaine et il n’y a pas eu suffisamment de travaux d’exploration pour définir ces ressources présumées comme des ressources indiquées ou mesurées. De plus, il n’est pas certain que des travaux d’exploration ultérieurs permettront de les convertir en ressources de ces catégories.
  14. Les normes de l’ICM sur les définitions des ressources minérales ont été suivies.
  15. InnovExplo n’a connaissance d’aucun enjeu environnemental, lié aux permis, juridique, lié aux titres, fiscal, sociopolitique ou lié à la commercialisation, ni de tout autre enjeu pertinent non abordé dans le rapport technique qui pourrait avoir une incidence importante sur l’estimation des ressources minérales.